Églises attribuées aux protestants à partir de la Révolution
La Révolution déclare biens nationaux de nombreux bâtiments conventuels qui ne sont plus utilisés. Napoléon Bonaparte en affecte 130 au culte protestant.
On peut citer, pour Paris, l’Oratoire du Louvre (à partir de 1811), Pentemont (à partir de 1803), les Billettes (à partir de 1808). Une légende voudrait que les protestants se soient vu offrir l’église de la Madeleine, qu’ils auraient refusée comme peu conforme à leur volonté de discrétion.
En province, on peut citer Nîmes (à partir de 1793), Angers (à partir de 1849), Lyon (Temple du Change, à partir de 1803), Montauban,(à partir de 1810), Bordeaux (temple du Hâ, à partir de 1803).
À signaler le cas de Beaumont-lès-Valence (Drôme), où le temple protestant, devenu église catholique jusqu’en 1808, est affecté aux deux religions et coupé en deux par un mur.
Il faut également mentionner des rachats d’églises existantes : Villers-le-Lac (1893) ; Neuilly-sur-Seine, ancienne église anglicane (1876).