Grandes dates

  • 1702

    Début de la guerre des Camisards

    En 1702, l’Abbé du Chaila est assassiné le 24 juillet à Pont-de-Montvert. La répression est féroce en Languedoc et dans les Cévennes. Une révolte armée désespérée éclate alors. Elle se terminera officiellement en 1704 par une négociation menée par le Maréchal du Villars au nom du roi et Jean Cavalier pour les révoltés. Des reprises sporadiques continuent  jusqu’à la fin de la décennie.

    Notice : La guerre des Camisards (1702-1710)

  • 1726

    Création du Séminaire de Lausanne

    Les pasteurs Antoine Court et Benjamin Duplan fondent le Séminaire de Lausanne en Suisse. Depuis la révocation de l’Édit de Nantes, toutes les académies protestantes avaient été fermées. Cette institution a donc pour vocation de former à la théologie et au service pratique les pasteurs qui sont envoyés en  France auprès des communautés protestantes clandestines du « Désert ».

    Notice : Le Séminaire de Lausanne (1726-1812)

  • 1762

    Affaire Calas

    Jean Calas, marchand protestant de Toulouse, est condamné par le Parlement de Toulouse au supplice de la roue et exécuté le 10 mars 1762, sous l’accusation, sans preuve, d’avoir assassiné un de ses fils réputé converti au catholicisme. Voltaire, mis au courant de « l’affaire », obtient la révision du procès et la réhabilitation de Calas en 1765. Cette affaire reste le symbole de l’injustice partisane.

    Notice : L’affaire Calas

  • 1787

    Édit de Tolérance

    Deux ans avant la Révolution, Louis XVI rétablit les droits civils des protestants, en promulguant l’Édit de Tolérance, le 29 novembre 1787. Ils peuvent faire enregistrer leurs naissances, leurs mariages et leurs décès. Mais les protestants restent exclus des charges de l’État et il n’est pas question de leur pratique cultuelle.

    Notice : L’Édit de tolérance (27 novembre 1787)

  • 1789

    Déclaration des droits de l’homme

    Au début de la Révolution française, en août 1789, l’Assemblée Nationale vote la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui proclame dans son article 10 que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses ». La liberté de conscience est reconnue.

    Notice : La liberté religieuse

  • 1791

    Liberté de culte

    La liberté de conscience n’est pas synonyme de liberté de culte : pratique collective, avec de possibles manifestations extérieures susceptibles de troubler l’ordre public. La Constitution de 1791 établit la liberté de culte, qui doit être encadrée par la Loi.

    Notice : La Révolution et les Protestants