Mulhouse

Métropole de la Haute-Alsace, ville libre au Moyen âge, Mulhouse est rattachée à la Confédération helvétique de 1515 à 1798, date de son rattachement volontaire à la France. La ville, sous l’influence de Zwingli, adhère à la Réforme en 1523. La Confession de Mulhouse (1537) est inspirée de celle de Bâle. Des industriels protestants développent l’industrie textile, avec le souci du progrès social.

L'église Saint-Etienne

L’église Saint Étienne, place de la Réunion est une ancienne église catholique transformée à la Réforme en temple protestant. En 1858, l’ancien bâtiment médiéval est détruit, et l’architecte mulhousien Schacre construit un vaste édifice de style néogothique. Elle conserve des vitraux du XIVe siècle (aujourd’hui classés monument historique) ainsi que des chaires du XVIIe siècle.

Le temple Saint Jean

Le temple Saint Jean est une ancienne paroisse réformée de langue française existant depuis 1661. D’abord logée dans le chœur de l’ancienne église des Franciscains (église Sainte Marie), elle fonctionna sur le mode du simultaneum de 1799 à 1804, date à laquelle elle dû abandonner ce lieu aux catholiques. La ville fit construire ce temple (1831), ultérieurement agrandit par l’architecte Jean-Baptiste Schacre. Après 1858, l’orgue Silbermann, construit en 1766 pour le temple Saint Étienne a été déplacé à Saint Jean (le buffet est d’origine, la partie instrumentale a été reconstruite en 1972 selon le plan original).

D’autres lieux de culte d’obédience protestante doivent être mentionnés : le temple des calvinistes Saint Paul construit en 1894, le temple des luthériens Saint Martin (1903) dit église évangélique de Mulhouse, le temple méthodiste évangélique Thabor (1894).

Mulhouse ville de l'impression sur étoffe

Trois grands industriels protestants, Samuel Koechlin, Jean-Jacques Schmaltzer et Jean-Jacques Dolfuss créent la première manufacture de toile imprimée en 1746. Oberkampf vient s’y former avant de créer sa manufacture de Jouy-en-Josas.

En 1826 la Société industrielle de Mulhouse est à l’avancée du progrès social : elle met en place des écoles de dessin, des cités ouvrières, des caisses de prévoyance, l’asile Saint-Jean pour les orphelins, le dispensaire Engel Dolfuss Dès 1852 Mme Nicolas Koechlin crée les premiers réseaux d’aide sanitaire et sociale, et les « colonies de vacances » naissent en 1860.

Les industriels du textile mulhousiens créent des usines dans les vallées vosgiennes et des paroisses protestantes s’implantent à Guebwiller, Thann, Sainte-Marie-aux-Mines…

Mulhouse

Weiter im Rundgang

Vorheriger Vermerk
Das protestantische Elsass während der Revolution
8/8
Zurück zum Rundgang

Bibliographie

  • Bücher
    • STROHL Henri, Le protestantisme en Alsace, Oberlin, Strasbourg, 2000

Dazugehörige Rundgänge

Dazugehörige Vermerke

  • Martin Butzer oder Bucer (1491-1551)
    Der gebürtige Elsässer und Humanist hat sich sein ganzes Leben lang dafür eingesetzt, die Einheit der Kirche zu bewahren.

  • Guillaume Farel (1489-1565)
    Farel ist der Reformator der französischen Schweiz und hat besonders in Neuchâtel gewirkt. Er ist Prediger und Organisator sowie Verfasser einer Liturgie in französischer Sprache.

  • Ulrich Zwingli (1484-1531)
    Zwingli ist Seelsorger und Theologe. Für ihn ist das Studium der Bibel die Grundlage einer Reformation, die den Kampf gegen gesellschaftliche Ungerechtigkeiten mit einschließt.

  • Heinrich Bullinger (1504-1575)
    Der Theologe und Reformator Heinrich Bullinger festigt 1531 nach dem Tod Zwinglis die Reformation in Zürich. Beim Aufschwung der reformatorischen Bewegung in Europa spielt er eine wesentliche Rolle.

  • Die Reformation in Montbéliard (Mömpelgard) im 16. Jahrhundert
    Die Grafschaft Mömpelgard schließt sich der lutherischen Reformation an, steht aber eine Zeit lang unter dem Einfluß von Guillaume Farel.

  • Protestantismus in der Schweiz
    Durch das Wirken Calvins in Genf und Zwinglis in Zürich wurde die Schweiz zur Wiege des reformierten Protestantismus. In mehreren Schritten kam es seit Ende des 12. Jahrhunderts zur Bildung...

  • Der Friedhof von Mülhausen
    Der Friedhof von Mülhausen beherbergt die Grabstätten zahlreicher Persönlichkeiten, die zur Entwicklung und Ausstrahlung der Stadt beigetragen haben. Der Verein „Mémoire Mulhousienne“ (Gedächtnis von Mülhausen) wacht über dieses Kulturgut.

  • Oberlinmuseum
    Das Oberlinmuseum ist Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826) gewidmet, einem Pfarrer mit neuen Ideen für Landwirtschaft sowie Pädagogik und Vorläufer des sozialen Christentums.