Les conséquences politiques
de la rupture
La rupture entre catholiques et protestants entraîne de nombreux conflits.
La France connaît au XVIe siècle une fracture religieuse : la grande majorité du pays reste fidèle au catholicisme, tandis qu’une importante minorité rejoint la Réforme. Le principe de la coexistence de deux religions dans le même royaume se révèle inapplicable. La guerre ne peut être évitée : c’est l’échec de la coexistence pacifique entre catholiques et protestants.
L'échec du colloque de Poissy (1561)
Pour éviter la guerre civile entre catholiques et protestants, Catherine de Médicis réunit à Poissy des théologiens des deux partis pour tenter de les réconcilier : c’est un échec ; aucun accord ne peut être trouvé. Les guerres de religion éclatent dès l’année suivante (1562).
La pacification du royaume
Henri IV, roi de France depuis 1589, impose en 1598 l’édit de Nantes. C’est la fin des guerres de religion.
Les protestants sont reconnus officiellement et peuvent tenir des registres d’état-civil ; le culte protestant peut être célébré, sans être inquiété, en de nombreux endroits.
Cette nouvelle situation renforce l’autorité du roi, qui a réussi à imposer sa loi dans tout le pays : c’est le début de la construction du pouvoir absolu du roi de France.
Les conséquences politiques en Europe
La paix d’Augsbourg (1555) met fin aux guerres de religion en Allemagne : elle accorde à tous les États allemands le choix de leur religion, entre le catholicisme et le protestantisme. L’Allemagne du Nord devient protestante, alors que l’Allemagne du Sud reste catholique.
Dans plusieurs États européens, les idées de la Réforme sont adoptées sans opposition et ne provoquent pas de troubles politiques : c’est le cas en Suède, au Danemark, en Norvège.
Avancement dans le parcours
Bibliographie
- Documents
- Les guerres de religion (document destiné aux enseignants) | Fichier
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Programme d’histoire au collège , classe de 5e : La crise religieuse au XVIe siècle