Temples antérieurs à la Révolution disparus
La disparition de la plupart des temples se situe au XVIIe siècle, à l’instigation de Louis XIV.
À partir de 1661, début de son règne personnel, l’application de l’édit de Nantes donne lieu de la part des parlements à un harcèlement juridique consistant à rechercher les moindres irrégularités pour justifier la fermeture des temples.
Enfin, l’édit de Fontainebleau (1685) ayant prescrit (article 1) que « tous les temples de ceux de ladite R.P.R. (religion prétendue réformée) situés dans notre royaume soient incessamment démolis » , cette obligation est menée avec diligence.