Une perspective temporelle sur l’humanité
Dans cette brève intervention, Théodore Monod insiste sur la jeunesse de l’humanité à l’échelle de l’histoire de la Terre. Il illustre cela par une image saisissante : si l’histoire de la planète était représentée par une journée de 24 heures, l’homme tel que nous le connaissons aujourd’hui n’apparaîtrait qu’à la dernière seconde, à 23h59 et 59 secondes. Cette analogie souligne à quel point l’espèce humaine est récente.
L’héritage de la barbarie et l’appel à la transformation
Monod souligne que la violence, la guerre et la brutalité humaine sont souvent excusées par la proximité de l’homme avec ses origines barbares. On arguait autrefois qu’il fallait du temps à l’homme pour se civiliser, pour s’“humaniser”. Mais il remet en cause cette excuse à l’époque contemporaine, car les menaces actuelles — implicites mais lourdes de conséquences — rendent urgente une transformation rapide et consciente du comportement humain.