Travailler les Écritures dans leur langue originelle
Une séance d’exégèse en faculté de théologie, où l’étude biblique se fait à partir des textes originaux en grec et en hébreu. Loin d’être une simple lecture, cette étude approfondie nécessite l’usage de nombreux outils comme les concordances, les synopses et les cartes. Le Nouveau Testament est analysé dans sa version grecque, l’Ancien Testament à la fois en hébreu et en grec (la Septante). Ces sources primaires permettent une compréhension plus fidèle et nuancée des textes.
Les outils d’analyse critique et comparative
L’usage des concordances permet de repérer l’occurrence d’un même mot à travers les différents livres bibliques, facilitant ainsi les analyses thématiques. Les synopses, quant à elles, permettent une lecture parallèle des évangiles pour identifier les différences ou les répétitions entre Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les cartes géographiques apportent un éclairage contextuel essentiel pour situer les événements. Ces instruments illustrent la rigueur méthodologique de l’exégèse moderne.
Le rôle du Saint-Esprit dans l’interprétation
Bien que l’approche scientifique soit privilégiée, les intervenants rappellent que l’Esprit Saint reste fondamental pour rendre le texte vivant et existentiel. Il ne s’agit pas d’une lecture froide ou détachée, mais d’un travail intellectuel nourri par une dynamique spirituelle. La Bible, bien qu’écrite par des humains, devient Parole de Dieu lorsqu’elle est éclairée et actualisée dans la foi de chaque lecteur.