Origines des conflits
Dès 1517, la Réforme protestante se diffuse en France. Les tensions s’intensifient en 1560 avec la conjuration d’Amboise, un complot protestant visant à renverser le roi François II. L’échec de cette tentative entraîne des répressions et des divisions politiques.
Déclenchement des guerres
En 1562, les troupes du duc de Guise massacrent des protestants à Wassy, déclenchant la première guerre de religion. Les affrontements se multiplient avec l’intervention d’armées étrangères (Espagnols catholiques, Allemands et Anglais protestants).
Massacre de la Saint-Barthélemy (1572)
Pour tenter d’unir catholiques et protestants, Catherine de Médicis organise le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois. Mais, sous l’influence des Guise, le roi Charles IX déclenche le massacre de la Saint-Barthélemy, entraînant la mort de 4 000 protestants à Paris et d’autres massacres en province.
Crise de succession et guerres finales
Henri III, dernier roi Valois, meurt sans héritier en 1589. Henri de Navarre, protestant, devient roi sous le nom d’Henri IV après s’être converti au catholicisme en 1593 (Paris vaut bien une messe).
L’Édit de Nantes (1598)
Pour mettre fin aux guerres, Henri IV signe l’Édit de Nantes, accordant la liberté de culte aux protestants et garantissant une paix relative jusqu’à sa révocation par Louis XIV en 1685.
Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que les protestants retrouvent la reconnaissance de leur religion, et la seconde moitié du XXe siècle pour que protestants et catholiques s’ouvrent les uns aux autres dans une démarche œcuménique.