Soutenez Le Musée ! Faire un don

Adélaïde H, une résistante alsacienne (extrait)

Adélaïde Hautval est une femme libre, une résistante dans l’âme qui a consacré sa vie au service des autres en refusant toute compromission.

Extrait du film "Adélaïde H, une résistante alsacienne", de Daniel Cling.

Née en 1906 en Alsace, elle devient psychiatre et sera déportée à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale comme « amie des juifs ». De retour en France, elle défendra les valeurs d’humanité qu’elle plaçait au-dessus de tout.

Plus d’information sur le film

Contexte et portrait d’Adélaïde Hautval
L’extrait débute par la présentation d’Adélaïde Hautval, née en 1906 en Alsace, exerçant la profession de psychiatre. La séquence met en lumière le moment où elle est arrêtée alors qu’elle tente de franchir la ligne de démarcation. Ce récit, ancré dans les tensions de l’époque, inscrit son parcours dans le cadre plus large de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation.

Engagement à Auschwitz et refus de complicité
Elle est déportée à Auschwitz en tant que « amie des Juifs » et occupe alors un rôle de médecin auprès des prisonniers. Le propos souligne son action auprès des détenus et notamment son refus catégorique de participer aux expérimentations médicales nazies. L’extrait se concentre sur la posture qu’elle adopte face à l’injustice.

Retour en France et engagement post-conflit
Après sa déportation, elle survit à Ravensbrück et revient en France où elle poursuit une carrière de médecin scolaire en région parisienne. Toujours active dans des centres sociaux protestants, elle engage des prises de parole publiques pour défendre les valeurs humanistes. Ce comportement conduit à sa reconnaissance comme Juste parmi les nations en 1965.