Conseillers très écoutés en temps de paix, ils seront présents dans les campagnes militaires d’Henri IV:
- Maximilien de Béthune, Duc de Sully (1559-1641) – fut à la fois le plus ancien et le plus proche des amis d’Henri de Navarre. Il participe aux guerres de religion. Puis dès l’avènement au trône d’Henri IV, joue auprès de lui un rôle politique de premier plan.
- Gaspard de Coligny (1519-1572) – chef incontesté des protestants après la mort du prince de Condé (1569), il sera assassiné le 22 août 1572 tandis que ce déclenche le massacre de la Saint-Barthélemy.
- Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623) – participe à tous les combats militaires d’Henri de Navarre et ses conseils politiques et théologiques aideront à la signature de l’Édit de Nantes (1598).
- François de la Noue (1531-1591) – surnommé „Bras de Fer“ après sa participation aux guerres de religion dont il sera le mémorialiste.
- François de Lesdiguières (1543-1626) – commandera les armées protestantes du Dauphiné et sera Gouverneur de Grenoble en 1591.
- Olivier de Serres (1539-1619) – une des personnalités les plus originales de l’entourage d’Henri IV : protestant, ardent défenseur de la paix religieuse, il se consacre après les guerres de religion à l’agriculture ; il introduit en France la culture du mûrier pour ver à soie.
Mais Henri IV saura aussi s’attacher des hommes dont les préoccupations philosophiques ou spirituelles marqueront leur temps.
- Théodore de Bèze (1519-1605) – Henri de Navarre jeune fut marqué par l’enseignement du Grand réformateur, familier de sa mère Jeanne d’Albret et il lui restera très attaché, même après sa conversion.
- Michel de Montaigne (1533-1592) – Écrivain philosophe et moraliste connu dans l’entourage de Marguerite de Navarre qui a cherché à concilier les positions protestantes et catholiques, il fut un appui précieux pour Henri de Navarre dans le milieu bordelais.
- Agrippa d’Aubigné (1552-1630) – homme de guerre et écrivain protestant il tiendra une sorte de chronique du règne d’Henri IV, mais sera surtout connu par les Tragiques, immense poème de 9 000 vers où il conte l’horreur des guerres de religion.