Culture et humanité
Melanchthon écrivit en 1543 : « Nous sommes nés pour dialoguer »
Les humanistes étaient persuadés qu’un homme cultivé agirait également de manière convenable, la culture linguistique et littéraire transmettant donc aussi un souci éthique. Les humanistes appelaient cela « humanitas ». Le concept vient de Sénèque et de Cicéron. L’humanité signifie que l’homme ne se laisse plus guider par ses intérêts égoïstes, mais par les commandements et interdits moraux « universels ». Il considère la modération, l’harmonie, l’amour du prochain, l’amour de l’ordre et l’ouverture au monde comme des vertus. Un homme « humain » se sent responsable de la société.
Les humanistes considéraient la formation et l’éducation comme une tâche prioritaire.
L’humaniste rhénan Sébastien Brant inventa dans son ouvrage « La nef des fous » (« Das Narrenschiff »), paru en 1494 pour la première fois, la figure d’un personnage du nom de Grobianus (Grossien), le « sot rustre ». Avec ce personnage brutal et parfois même violent, Brant voulait offrir à ses lecteurs un miroir et les inciter à la culture, la vertu et l’humanité.
Avancement dans l'exposition
Bibliographie
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